A 29 ans, la violoncelliste russe Anastasia Kobekina sort son troisième album Venice, une conversation personnelle et chaleureuse entre le passé et le présent, à travers une musique allant de la Renaissance – Claudio Monteverdi et John Dowland – au XXIe siècle – Brian Eno et Caroline Shaw.

venice

Originaire de la ville d’Ekaterinbourg, en Russie, Anastasia Kobenina s’initie à la musique à 4 ans auprès de ses parents – son père est compositeur – et commence le violoncelle. A l’âge de 12 ans, elle entre au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, l’école de musique la plus prestigieuse de Russie.

Elle continue ses études dans la prestigieuse Université des arts de Berlin en 2016 auprès du violoncelliste Jens-Peter Maintz. Elle rencontrera d’autres musiciens au cours de ses études tel que le violoncelliste français Jérôme Pernoo, lors de son passage au conservatoire à Paris, ainsi que de la violoncelliste allemande Kristin von der Goltz à L'Université de musique et des arts du spectacle de Francfort.

Durant ses années au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, Anastatia Kobekina participe au Concours Eurovision des jeunes musiciens 2008, où elle fait parti des finalistes de cette édition. Elle retrouve le monde de la compétition en 2019 avec la 16ème édition du Concours international Tchaïkovski où elle décroche la troisième place.

anastasia kobekina johanna berghorn

© Johanna Berghorn

Dans Venice, son troisième album, mais premier pour le label Sony, Anastasia Kobekina nous propose sa vision personnelle de Venise. Pour elle, la découverte de la ville ainsi que son atmosphère unique créent un souvenir sensoriel qu’elle désire transmettre à l’auditeur en faisant travailler son imagination, tout en le poussant à s’interroger sur ce que Venise représente pour lui.

C’est aussi l’occasion pour elle de mettre en avant des compositeurs qui ont marqué cette ville durant des siècles et qui l’ont inspirée. Parmi eux, nous pouvons retrouver le compositeur et violoniste italien Antonio Vivaldi, à qui Kobenina rend hommage à travers différents concertos. Si elle a sélectionné ce genre pour le représenter, c'est parce que Vivaldi est le père fondateur du concerto moderne, ce qui permet également de raviver le passé de Venise et l'héritage musical de la ville. Le répertoire de Vivaldi est interprété avec une sensibilité qui révèle toute la virtuosité et la passion de Kobekina pour l'oeuvre du compositeur.

Avec Venice, Anastasia Kobekina confirme son statut de violoncelliste exceptionnelle et d'interprète passionnée. Cet album est une déclaration d'amour à la ville de Venise et à la musique qui en émane. Elle invite ses auditeurs à se laisser emporter par les mélodies enchanteresses de la ville et les différentes facettes qu'elle peut dévoiler au fil de l'écoute, permettant d'offrir une vision panoramique de la scène musicale vénitienne.

Propulsé par le Portail Orphée & Joomla! / Hébergé & conçu par C3rb Informatique