Le 31 octobre de l’an de grâce 1715, Louis XIV devient le Roy des Ténèbres. Grâce à un procédé alchimique, il transmute en vampyre rendant son règne éternel. Âge sombre pour le Grand Siècle. Terreur et despotisme régissent désormais sa cour.
La Magna Vampyria se divise en quatre ordres. Un ordre immortel composé de l’aristocratie et la grande noblesse et trois autres mortels qui servent le premier. Les roturiers du quart état (le dernier des ordres) sont sous la protection des vampyres dès leur naissance. Totalement soumis, ils doivent respecter les règles du Codex Mortalis: interdiction de s’éloigner de plus d’une lieue de leur village et dès la tombée de la nuit, ils sont consignés à résidence sous peine d’être dévorés par un vampyre en balade. Chaque mois, tous les roturiers ont l’obligation de verser un dixième de leur sang. Tout manquement à ces règles entraînent l’exécution des fautifs.
Comme figé dans le temps, le royaume s’organise selon ces préceptes.
Trois cent ans plus tard, Jeanne Froidelac, fille d’apothicaires auvergnats voit son destin basculer. Suite au massacre de ses parents et de ses frères par les vampyres, elle se rend vite compte que sa famille n’a rien d’ordinaire. Elle réalise que tous étaient en réalité des membres actifs de La Fronde, mouvement contestataire, opposé au diktat de la monarchie des Ténèbres.
Pour sauver sa peau et suite à une série d’événements sanglants, la roturière de 17 ans usurpe l’identité d’une jeune noble. Elle se retrouve catapultée à la cour pour y être éduquée et peut-être devenir écuyère du Roy. Jeanne devenue Diane voit dans ce dessein, l’opportunité de réaliser ce qui la tient encore en vie : la vengeance.
Auteur globe-trotter, née en 1979 d’une mère française et d’un père danois, Victor Dixen passe sa jeunesse à voyager et continue à l’age adulte. Après les États-Unis, Dublin, Singapour, il vit actuellement à New-York avec sa famille et ses deux chats (qui lui tiennent compagnie la nuit et l’inspirent).
A partir de 2009, il commence à écrire et obtient rapidement de nombreux prix.
Victor Dixen a remporté à deux reprises le Grand Prix de l'Imaginaire « catégorie jeunesse francophone » en 2010 et 2014, pour les premiers tomes de la tétralogie Le cas Jack Spark et le diptype Animale. En 2016, il obtient le Prix Chimères pour le tome 1 de la série Phobos.
En 2019, Cogito, thriller d’anticipation obtient plusieurs récompenses dont le Prix Imaginales des Lycéens en 2020 et l’auteur annonce sur les réseaux sociaux que le roman sera adapté en série télévisée.
Concernant sa saga vampirique (2020, 2021….), les avis sont unanimes :
« Sur un rythme fracassant, Vampyria est une lecture sang pour sang fascinante et envoûtante » France Info
« Victor Dixen transforme le Roi-Soleil en un vampire immortel. Une réussite ! » Le Figaro
« On vibre avec Jeanne et on n’ a qu’une envie, tourner les pages, encore et encore » 20 minutes
« Le roman se dévore et laisse présager une saga qui pourra s’inscrire longtemps dans le milieu de la fantasy.» Elbakin.net
Uchronie baroque destinée aux jeunes adultes, La cour des Ténèbres séduira aussi bien les férus d’histoire que les amateurs de récits fantastiques.
Avec horreur et bonheur, la plume de l’auteur retrace les splendeurs d’un Versailles ressuscité. La mode des talons rouges revisitée «façon vampyre», les joutes de bons mots, les cours d’art courtois, la maîtrise parfaite de la posture ou la lecture du menu (pour mortels et pour vampyres) du Souper de la 28e nuit d’octobre plonge le lecteur au cœur d’un Grand Siècle fantasmé, sanglant et étrangement fascinant.
Héroïne tenace et obstinée, Jeanne côtoie et se confronte à des personnages haut en couleurs, attachants ou insupportables. Alexandre de Mortange, par exemple, vampyre vaniteux et arrogant s’imagine en sauveur énamouré de la jeune fille. Les autres élèves : la douce et discrète Naoko, l’orgueilleuse et pédante Hélénaïs ou la très british et pétulante Proserpina offrent des scènes et dialogues croustillants.
L’action est au cœur du récit. Jusqu’au bout de ce premier tome, l’histoire surprend par les rebondissements et les retournements de situation. La lecture devient vite addictive pour le lecteur qui ne s’ennuie pas une seconde et en redemande. La cour des Miracles (le tome 2) suit la même dynamique. Les liens, alliances et personnalités se complexifient. L’aventure est menée tambours battants dans un univers toujours plus sombre et inquiétant.
Pour Victor Dixen « Le vampire, c’est la création littéraire suprême, vraiment immortelle, car elle renaît toujours de ses cendres, de siècle en siècle, de livre en livre » particulièrement inspiré (le 3e opus devrait paraître en 2022) il se dit prêt à écrire jusqu’à 12 tomes.
Splendeur ou horreur, les vampyres de la cour nous réservent encore bien des surprises, ils n’ont pas fini de nous glacer le sang, ni de le faire couler...