Dans la tétralogie Les voyageurs de Becky Chambers, l’humanité a été contrainte de fuir la Terre après avoir épuisé ses ressources. L’homme s’est installé dans l’espace et cohabite avec de multiples autres espèces. Mais loin de tomber dans le topoï post-apocalyptique de la survie et du désespoir, l’autrice focalise son œuvre sur la reconstruction d’une civilisation qui cherche à apprendre de ses erreurs, et qui choisit de s’ouvrir à l’autre plutôt que de le conquérir.